CONCILIATION OF FAMILY LIFE AND A PERIOD OF STUDIES FOR YOUNG WOMEN IN THE EUROPEAN UNION

22/02/2007: On the initiative of rapporteur Marie Panayotopoulos - Cassiotou (MEP, EPP-ED, Greece), a public hearing will be held by the Committee on Women's Rights and Gender Equality on Tuesday 27 February from 10.30 hrs to 12.30 hrs in room ASP 3G2. The public hearing is based on her own-initiative report on 'a regulatory framework for measures to reconcile family life and a period of studies for young women in the European Union'.

Studies, vocational training, postgraduate studies and job-seeking are important stages in young people's lives and are affected by accelerating developments of technology and labour market needs. However, the phenomenon of long-term extensions to studies contributes to the postponement of taking any decision on starting a family.

The increase in life expectancy of older people is often suggested as a factor that quite often obliges young men and women, at an early stage of their careers, to be overwhelmed with the care of older people and other dependants.

The results of demographic developments, occurring at crucial stages of young people's lives, as well as possible solutions to the ensuing problems, will be addressed by a large number of experts and researchers competent in the fields of demography. Representatives of the Council, the European Commission, the Economic and Social Committee, the Committee of Regions, social partners and non-governmental organisations will also participate in the hearing.

"The draft report aims to assist in planning measures which will help young people to reconcile their family lives at the early stages of their careers so that they feel they can actively participate in society", said Panayotopoulos-Cassiotou.

1 commentaire:

FAMILY AND THE PROTECTION OF CHILDHOOD a dit…

Mouvement Mondial des Mères
World Movement of Mothers


Encourager la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle,
un enjeu pour la société et pour l’égalité entre les sexes.

Les enjeux :

Le travail salarié des femmes a connu une augmentation très importante ces dernières années dans les sociétés occidentales. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à avoir une solide formation professionnelle ou un niveau élevé d’études et souhaitent légitimement exercer une vie professionnelle et faire carrière. Cette aspiration ne doit pas décourager celles qui le souhaitent d’avoir des enfants ; non seulement parce que fonder une famille est un droit fondamental que la société doit faciliter mais parce que le travail des femmes est créateur de richesses et d’emploi.

Exercer une activité professionnelle est aussi un impératif pour beaucoup et en particulier pour les familles les plus démunies, et pour les parents qui élèvent seuls leurs enfants.

Parallèlement, le travail parental au foyer est aussi d’un apport précieux dans nos sociétés tant auprès des enfants, qu’en tant que créateur de lien social dans les quartiers, dans les écoles et les associations où elles dont fortement engagées. Ce travail doit être mieux reconnu et valorisé.

Nous constatons enfin que les pays qui ont su mettre en place une politique active pour aider les parents en général et les femmes en particulier à travailler tout en élevant leurs enfants ont pu maintenir des taux de fécondité satisfaisant, c’est le cas des pays scandinaves, ou de la France par exemple. Au contraire les pays qui ont occulté ce problème en obligeant les femmes à choisir entre travailler et avoir des enfants en restant au foyer ont subi une chute impressionnante de leur taux de fécondité comme en Italie, en Espagne, et depuis longtemps en Allemagne. Au delà des conséquences démographiques, il faut d’ailleurs s’interroger sur la place qui est faite aux femmes dans la société et dans la vie professionnelle et publique dans ces pays. L’augmentation du niveau de vie dans bon nombre de pays européens a conduit de plus en plus d’hommes et de femmes à arbitrer pour leur confort de vie au détriment de la fondation d’une famille source de charges.

La conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle est donc devenu un sujet de société, un enjeu démographique et d’égalité entre les hommes et les femmes.

C’est une question qui concerne de fait, majoritairement les femmes car ce sont elles qui sont ou non pénalisées par le fait d’avoir des enfants, ce sont elles qui assument la majorité des tâches éducatives et domestiques, ce sont elles qui constituent la majorité des foyers monoparentaux. Pourtant la conciliation ne pourra se faire sans les pères. Il est important, aussi bien pour les enfants que pour les femmes, que ceux ci remplissent pleinement leur rôle, complémentaire de celui des mères et assument aussi leur part de charges.

Il nous semble déterminant en abordant ce sujet de préciser combien une politique visant à permettre la conciliation vie familiale et vie professionnelle doit être, la plus complète et la plus large possible, et respectueuse des choix des parents. Il n’existe en effet pas de modèle familial en la matière. Chaque famille doit pouvoir choisir en fonction de ses propres choix, de sa situation et de son évolution au cours du temps.

La vie et les contraintes des parents et surtout des mères sont très variables selon leur origine sociale, leur situation maritale, leur niveau d’études, l’origine et la situation professionnelle de leur conjoint, le nombre d’enfants élevés au sein de la famille, la présence d’enfants malades ou handicapés ou même d’adultes malades, âgés ou handicapés dans l’entourage proche, leur résistance physique et nerveuse.

De plus, la plupart des mères n’ont pas une vie rectiligne mais faites de séquences de vie.
Certaines travaillent beaucoup avant d’avoir des enfants, d’autres n’ont jamais travaillé, certaines continuent après la naissance du premier, allègent leur temps de travail après le second, s’arrêtent quelques années, reprennent, d’autres ne s’arrêtent jamais…A ceci s’ajoutent les évènements heureux ou difficiles qui ont des implications sur les choix faits et nécessitent des adaptations: périodes de chômage de l’un ou des deux conjoints, maladie, divorce, veuvage…

Nous estimons donc que toute politique visant à faciliter la conciliation vie familiale et vie professionnelle doit s’articuler autour de trois objectifs :

• Encourager le souhait de tous les parents d’avoir le nombre d’enfants qu’ils désirent,
• Respecter le choix des parents de continuer à exercer une vie professionnelle, de travailler à temps partiel ou de s’arrêter pour un temps en les aidant dans ce choix.
• Faciliter la vie des parents et en particulier des mères qui font le choix ou sont dans l’obligation d’exercer une activité professionnelle par une gamme d’aides la plus large possible.

Propositions:

Le MMM souhaite donc que soit facilitée la conciliation vie familiale vie professionnelle par un ensemble de dispositions qui touchent aussi bien le code du travail, l’offre de mode de garde, la retraite comme:

 Le développement et l’inscription dans le code du travail d’un congé maternité comme le prévoit la directive 183 de l’Organisation International du Travail, le minimum étant d’un congé pré natal de 8 semaines et post natal d’au moins 10 semaines et davantage à partir de trois enfants.

 La mise en place d’un congé rémunéré avec droit au retour à l’emploi pour celles et ceux qui souhaitent s’occuper des enfants en bas âge pendant entre un et trois ans.

 La mise en place d’un congé rémunéré pour enfant malade, qui permette à l’un des parents de s’arrêter de travailler ou de travailler à temps partiel pour veiller sur un enfant atteint d’une maladie grave.

 Le développement des modes de gardes ; crèches, assistantes maternelles…Ils doivent être diversifiés afin que chaque parent puisse trouver le mode de garde qui lui convient.

 La prise en charge des enfants dans le système scolaire dès 3 ans.

 L’octroi d’une aide à la formation continue pour les mères de famille qui se sont arrêtées de travailler pendant x années et un stage d’aide de retour à l’emploi.

 L’adoption de mesures fiscales, rétablissant l’égalité entre les familles avec enfants et les couples ou personnes sans enfants.

 La prise en compte des charges familiales dans le calcul des droits à la retraite et l’ouverture de droits spécifiques pour les parents au foyer. L’ouverture de droits spécifiques pour les femmes ou les hommes qui ont assumé la charge de parents âgés, malades ou handicapés ou d’enfants handicapés ou malades.

Le MMM se réjouit de la parution du livre vert qui révèle la détermination de l’Union Européenne à affronter le problème et qui préconise des solutions qui rejoignent celles proposées ci-dessus.